Prothèse de hanche (PTH) à Paris 16e
Chirurgien de la hanche et du genou - Docteur Leymarie
Qu’est-ce qu’une prothèse de hanche ?
Chirurgien de la hanche à Paris
La prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer l’articulation coxo-fémorale (hanche) par des implants artificiels. Cette chirurgie orthopédique s’adresse principalement aux patients souffrant de douleurs chroniques ou d’une perte de mobilité due à une pathologie dégénérative, traumatique ou inflammatoire de la hanche.
L’articulation de la hanche est une articulation portante essentielle qui permet les mouvements du membre inférieur.
Lorsqu’elle est endommagée, elle peut devenir douloureuse et entraîner une gêne importante dans la vie quotidienne. La pose d’une prothèse de hanche vise à restaurer une fonction articulaire satisfaisante et à améliorer la qualité de vie du patient.
Indications de la prothèse totale de hanche
Spécialiste de la hanche à Paris
L’indication principale de la PTH est la coxarthrose (usure du cartilage)Elle peut être primitive (usure lié à l’âghe) ou secondaire à une malformation de hanche, à des séquelles de fracture, à une nécrose de la tête fémorale, ou encore à certaines maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde.
D’autres indications peuvent inclure :
- Les fractures du col fémoral chez les patients âgés avec arthrose associée.
- Les tumeurs osseuses affectant l’articulation.
- Les échecs d’interventions précédentes sur la hanche.
La décision de recourir à une prothèse de hanche repose sur plusieurs critères : l’intensité des douleurs, la limitation fonctionnelle, l’échec du traitement médical (antalgiques, , infiltrations), et l’impact sur la vie quotidienne.
Il s’agit d’une chirurgie de confort : c’est donc au patient, bien informé, de décider. Le rôle du chirurgien est de confirmer l’indication et la faisabilité.
Prothèse de hanche (PTH) à Paris 16e
Chirurgien de la hanche et du genou
Déroulement de l’intervention
L’opération pour la pose d’une prothèse de hanche se déroule généralement sous anesthésie rachidienne ou générale.
J’utilise exclusivement la voie d’abord antérieure pour aborder la hanche. cette technique préserve les muscles, diminue la douleur post chirurgicale, le saignement, les luxations.
La prothèse de hanche est constituée de deux parties principales :
- Une cupule acétabulaire, implantée dans le bassin, généralement en titane avec un insert en polyéthylène (plastique très dur) ou en céramique.
- Une tige fémorale, insérée dans le fémur, qui supporte une tête prothétique en métal ou en céramique. Cette tige peut être cimentée ‘fixée par un ciment chirurgicale) ou implantée en force dans le cadre des prothèses sans ciment.
L’intervention dure en moyenne entre 60 et 90 minutes. La durée d’hospitalisation varie de 2 à 5 jours selon l’état général du patient et la rapidité de récupération post-opératoire. Les deux critères pour autoriser la sortie sont : la douleur et le taux d’hémoglobine, en effet cette intervention peut faire perdre beaucoup de sang.
Suites opératoires et rééducation
La “rééducation” débute précocement, parfois dès le jour même de l’intervention. L’objectif est de favoriser la reprise de la marche, de limiter les raideurs et d’éviter les complications thromboemboliques.
Il ne s’agit pas d’une rééducation lourde après une prothèse de la hanche, les kinésithérapeutes de la clinique proposent des petits exercices à pratiquer éventuellement.
Un programme de rééducation est mis en place incluant :
- Des exercices de mobilisation.
- Le renforcement musculaire du quadriceps et des fessiers.
- L’apprentissage des gestes sécurisés pour éviter les luxations.
La reprise de la marche se fait avec appui total, généralement avec l’aide de cannes pendant quelques semaines.
Certaines étapes (qui peuvent varier d’un patient à l’autre) sont à retenir :
- Ablation des fils : 15 jours
- Arrêt des antalgiques : entre deux et trois semaines après la chirurgie
- Abandon des cannes : entre deux et trois semaines après la chirurgie
- Conduite automobile : possible au bout d’un mois (plus pour un problème d’assurance que de capacité)
- Vélo d’appartement, natation : 45 jours
La récupération fonctionnelle complète est progressive, et peut s’étendre sur 2 à 3 mois, selon les cas. A ce délai, toutes les activités sportives peuvent être reprises
Étapes clés de la récupération :
- Ablation des fils : 15 jours
- Arrêt des antalgiques : 2 à 3 semaines
- Fin de l’utilisation des cannes : 2 à 3 semaines
- Reprise de la conduite : 1 mois (souvent pour des raisons d’assurance)
- Vélo d’appartement, natation : 45 jours
La récupération complète prend généralement 2 à 3 mois. Chaque patient est unique : il ne faut pas se comparer aux autres.
Résultats et suivi
Les résultats de la prothèse de hanche sont généralement très satisfaisants en termes de réduction de la douleur et d’amélioration de la mobilité. Le taux de succès est élevé, avec une durabilité des implants estimée à plus de 90 % à 15 ans pour les modèles récents.
Un suivi régulier n’est plus indispensable après 3 mois sauf en cas de problème (essentiellement la persistance d’une douleur).
Un suivi à long terme n’est pas systématique après les 3 premiers mois, sauf en cas de douleur persistante. Des radiographies de contrôle permettent de surveiller l’usure et de prévenir les complications (descellement, usure,calcifications, infection tardive).
L’activité physique est recommandée, à condition qu’elle soit adaptée : marche, vélo, natation. Les sports à impacts répétés (course, tennis, ski) sont à éviter ou à pratiquer avec précaution. Aucune activité n’est interdite après la pose d’une prothèse de la hanche.
Complications possibles
Comme toute intervention chirurgicale, la pose d’une PTH comporte des risques :
- Infection post-opératoire, bien que rare, nécessite une prise en charge rapide.
- Hématomes, ils sont limités par le mise en place d’un drain aspiratif qui est laissé en place de 24 à 48 heures.
- Oedème du membre. Il sera parfois recommandé aux patients qui ont tendance à avoir les jambes qui gonflent de porter des bas à varice
- Phlébite ou embolie pulmonaire, prévenues par des traitements anticoagulants et la mobilisation précoce.
- Luxation de la prothèse, plus fréquente lors du premier mois du fait du phénomène de sidération musculaire post opératoire. En effet même si les muscles n’ont pas été sectionnés, le simple fait de les avoir écartés peut entraîner ce phénomène. Les muscles ne se contractent plus (impossible par exemple de relever la jambe dans le lit). Il y a plus de risque de « déboîtement » de la prothèse. Il faut prendre quelques précautions ; un oreiller entre les jambes pour dormir, ne pas croiser les jambes, s’accroupir et en général ne pas faire de mouvements extrêmes.
- Fracture per opératoire, cette complication se rencontre plus en cas de fragilité osseuse (ostéoporose) ou de grande dureté osseuse. En fonction de l’importance du trait fracturaire l’appui sera simplement soulagé ou complètement interdit pendant 45 jours pour permettre une consolidation osseuse autour de l’implant.
- Descellement de l’implant, pouvant nécessiter une révision chirurgicale.
Une bonne information préopératoire et un accompagnement attentif permettent de minimiser ces risques et d’optimiser les résultats à long terme.
La pose d’une prothèse de hanche constitue une solution chirurgicale éprouvée pour traiter les pathologies articulaires invalidantes de la hanche. Elle offre une amélioration significative de la qualité de vie lorsque les traitements conservateurs ne sont plus efficaces.
Prothèse standard ou sur mesure ? : Ce qu’il faut savoir
Vantée par des chirurgiens comme l’unique solution pour avoir un résultat parfait sur une hanche, elle n’est en réalité nécessaire que dans moins de 1% des cas (séquelles de traumatisme, déformation congénitale, nanisme).
Cette solution ne garantit pas un meilleur résultat, elle est « moins sur mesure » qu’une prothèse standard ajustée dans l’os du patient. Et si on parle d’écologie et de coût cette solution n’est pas à retenir.