Traitement de l'ostéonécrose de la tête fémorale à Paris 16e

Chirurgien de la hanche et du genou - Docteur Leymarie

Définition de l'ostéonécrose de la tête fémorale

Chirurgien de la hanche à Paris

L’ostéonécrose de la tête fémorale – parfois appelée nécrose aseptique – est une pathologie grave de la hanche, caractérisée par la mort progressive des cellules osseuses au sein de la tête fémorale, en l’absence d’infection. Cette destruction de l’os sous-chondral compromet l’architecture de l’articulation, entraînant son effondrement progressif et une altération irréversible du cartilage sus-jacent.

La hanche perd alors sa sphéricité, ce qui entraîne douleurs, raideur, et à terme, un tableau d’arthrose secondaire.

Causes et facteurs de risque

Spécialiste de la hanche à Paris

L’ostéonécrose peut survenir chez des patients jeunes, souvent entre 30 et 50 ans. Elle est favorisée par certaines pathologies ou traitements, parmi lesquels :

  • La prise prolongée de corticoïdes à fortes doses (par voie générale).
  • L’alcoolisme chronique.
  • Les drépanocytoses et certaines maladies hématologiques.
  • Les traumatismes anciens, notamment les fractures du col fémoral.
  • Les traitements anticancéreux ou immunosuppresseurs.

Dans certains cas, aucune cause précise n’est identifiée ; on parle alors d’ostéonécrose idiopathique.

Le point commun à toutes ces situations est une atteinte de la microvascularisation de la tête fémorale. Privée d’oxygène, la structure osseuse se fragilise et finit par s’effondrer sous l’effet des contraintes mécaniques.

Traitement de l'ostéonécrose de la tête fémorale à Paris 16e

Chirurgien de la hanche et du genou

Symptômes

La maladie débute souvent de manière insidieuse. La douleur apparaît progressivement, localisée au pli de l’aine ou irradiant vers la fesse, la cuisse, voire le genou. Cette douleur est initialement intermittente, survenant à la marche ou en position prolongée.

À mesure que la nécrose progresse, la gêne devient constante, la mobilité articulaire se réduit, et une boiterie peut s’installer. Les formes évoluées s’accompagnent d’une limitation sévère des mouvements et d’un retentissement fonctionnel important.

Diagnostic

Le diagnostic d’ostéonécrose repose sur un faisceau d’arguments cliniques et radiologiques. La radiographie de hanche peut initialement être normale, ce qui justifie souvent le recours à l’IRM, beaucoup plus sensible à un stade précoce. Cet examen permet de visualiser les zones nécrotiques, de quantifier leur étendue, et d’évaluer le risque d’effondrement.

L’arthroscanner peut être utile pour évaluer la surface articulaire et l’état du cartilage si une intervention conservatrice est envisagée.

Prise en charge

Le traitement de l’ostéonécrose dépend essentiellement du stade d’évolution et de l’âge du patient. Aux stades précoces, seule la décharge peut soulager le patient

Lorsque la tête fémorale s’est déjà affaissée, ou que le cartilage est atteint, le recours à une prothèse totale de hanche devient le traitement de référence. Dans ce contexte, la chirurgie permet de restaurer une fonction articulaire satisfaisante et de supprimer durablement la douleur.

L’utilisation de polyéthylènes hautement réticulés et de céramiques biocompatibles prolonge la durée de vie de l’implant tout en réduisant le risque de descellement.

Une approche raisonnée et durable

La prise en charge de l’ostéonécrose repose sur une indication chirurgicale bien pesée, intégrant les facteurs de risque, le projet de vie du patient, et l’état articulaire réel.

Conformément à mon engagement pour une pratique écoresponsable, l’ensemble de la prise en charge chirurgicale intègre des gestes visant à réduire l’empreinte environnementale.