Traitement du syndrome rotulien à Paris 16e

Chirurgien du genou et de la hanche - Docteur Leymarie

Définition du syndrome rotulien

Chirurgien du genou à Paris

Le syndrome rotulien, également appelé syndrome fémoro-patellaire, désigne un ensemble de douleurs localisées à la partie antérieure du genou, en rapport avec un déséquilibre de l’articulation entre la rotule (patella) et le fémur. Il s’agit d’une pathologie fréquente, particulièrement chez les adolescents et les jeunes adultes actifs.

La luxation de rotule, quant à elle, correspond à une perte de contact brutale entre la rotule et la trochlée fémorale, le plus souvent vers l’extérieur du genou. Elle peut être traumatique ou liée à une instabilité chronique rotulienne.

Bien que ces deux entités soient distinctes, elles peuvent coexister ou partager des mécanismes anatomiques communs.

Mécanismes et causes

Spécialiste du genou à Paris

Dans le syndrome rotulien, la douleur résulte souvent d’un mauvais alignement de la rotule dans sa coulisse fémorale (la trochlée). Ce désalignement peut être lié à plusieurs facteurs : morphologie du genou, déséquilibre musculaire, hyperlaxité, ou encore morphologie de la trochlée (dysplasie trochléenne).

La luxation de rotule survient généralement lors d’un mouvement de flexion avec rotation, souvent dans un contexte sportif. Un antécédent de luxation augmente le risque de récidive, surtout si des facteurs anatomiques prédisposants sont présents : dysplasie trochléenne, rotule haute, valgus du genou, hyperlaxité ligamentaire.

Traitement du syndrome rotulien à Paris 16e

Chirurgien du genou et de la hanche

Symptômes

Le syndrome rotulien se manifeste par une douleur antérieure diffuse du genou, souvent exacerbée par la station assise prolongée, la descente d’escaliers, ou les activités sportives. Il n’y a généralement pas d’instabilité réelle, mais une gêne persistante qui peut altérer la pratique sportive.

En cas de luxation de rotule, l’épisode aigu est souvent impressionnant : douleur vive, sensation de déboîtement, parfois accompagnée d’un gonflement rapide. La rotule peut revenir spontanément en place ou nécessiter une réduction manuelle.

À plus long terme, une instabilité chronique peut s’installer, avec appréhension lors des mouvements ou récidives fréquentes.

Diagnostic

L’examen clinique est essentiel. Il permet de rechercher une déviation rotulienne, une douleur à la mobilisation de la rotule, une hyperlaxité ligamentaire, ou des signes d’instabilité.

L’imagerie est indispensable pour confirmer le diagnostic et rechercher les facteurs anatomiques favorisants. Une radiographie en incidence fémoro-patellaire et un scanner ou une IRM permettent d’évaluer :

  • L’alignement de la rotule
  • La hauteur rotulienne (indice de Caton-Deschamps)
  • La profondeur de la trochlée
  • La présence d’une dysplasie

L’éventuelle lésion cartilagineuse associée

Prise en charge

Dans le cas du syndrome rotulien isolé, le traitement est en premier lieu fonctionnel. Il associe rééducation ciblée, correction des déséquilibres musculaires, adaptation des activités physiques et, si nécessaire, semelles orthopédiques. Une infiltration peut être envisagée en cas de douleur persistante.

La luxation de rotule nécessite une prise en charge individualisée. Après une première luxation sans complications, un traitement conservateur est souvent proposé, avec immobilisation brève et rééducation.

En cas de luxations récidivantes ou de facteurs anatomiques favorables à l’instabilité, une intervention chirurgicale peut être indiquée. Les options dépendent de l’analyse morphologique et incluent :

  • Reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) : stabilisation de la rotule en renforçant le ligament lésé
  • Ostéotomie de la tubérosité tibiale antérieure (TTA) : en cas de rotule haute ou de trouble d’alignement
  •  Section de l’aileron externe
  • Plastie musculaire

Suivi et évolution

Une prise en charge bien adaptée permet dans la majorité des cas une récupération satisfaisante et une reprise progressive des activités. Toutefois, la présence de lésions cartilagineuses associées ou une instabilité sévère peuvent influencer le pronostic à long terme.