Méniscectomie et réparation méniscale à Paris 16e

Chirurgien du genou et de la hanche - Docteur Leymarie

Le rôle essentiel des ménisques

Chirurgien du genou à Paris

Le genou est une articulation complexe, soumise à d’importantes contraintes mécaniques. Les ménisques — structures fibro-cartilagineuses en forme de croissant situées entre le fémur et le tibia — jouent un rôle fondamental dans son bon fonctionnement. Ils assurent la répartition des charges, l’absorption des chocs, la stabilité articulaire et la lubrification. Toute lésion méniscale peut ainsi entraîner douleur, gêne fonctionnelle, blocage articulaire et, à plus long terme, favoriser une dégradation précoce du cartilage articulaire.

Types de lésions méniscales

Spécialiste du genou à Paris

Les lésions méniscales peuvent être d’origine traumatique, survenant à la suite d’un mouvement de torsion du genou, ou dégénérative, dans un contexte d’usure liée à l’âge ou à une arthrose préexistante. Ces lésions peuvent toucher le ménisque interne (plus fréquemment atteint) ou le ménisque externe, et prendre différentes formes : fissures longitudinales, radiaires, horizontales ou complexes.

La stratégie de traitement dépendra de plusieurs critères : type de lésion, âge du patient, niveau d’activité physique, qualité du tissu méniscal, et état général de l’articulation.

Méniscectomie et réparation méniscale à Paris 16e

Chirurgien du genou et de la hanche

Méniscectomie partielle : retirer ce qui est irrécupérable

Lorsque la lésion méniscale ne peut pas être réparée — en raison de sa localisation, de sa morphologie ou de la mauvaise qualité du tissu — une méniscectomie partielle peut être proposée. Il ne s’agit pas de retirer l’ensemble du ménisque, mais uniquement la portion lésée, afin de préserver autant que possible le tissu sain.

Cette intervention est réalisée par arthroscopie, une technique mini-invasive utilisant une caméra et de petits instruments introduits dans l’articulation par deux ou trois incisions de quelques millimètres. Le geste chirurgical est guidé par la visualisation directe de la lésion sur un écran.

L’objectif est de :

  • supprimer la partie mobile ou instable du ménisque responsable des douleurs ou des blocages,
  • régulariser les bords de la lésion pour éviter une progression de l’usure,
  • préserver un maximum de tissu méniscal fonctionnel.

La méniscectomie partielle offre généralement un soulagement rapide des symptômes et une récupération fonctionnelle rapide. Toutefois, elle réduit la surface d’amortissement du genou, ce qui peut, à terme, augmenter le risque d’arthrose si une trop grande partie du ménisque est retirée.

Réparation méniscale : préserver le capital articulaire

Chez les patients jeunes, actifs, ou en l’absence d’usure articulaire associée, la réparation du ménisque est systématiquement privilégiée dès que cela est techniquement possible. Elle consiste à suturer les berges de la déchirure afin de permettre une cicatrisation naturelle du tissu méniscal.

La réussite de ce geste dépend de la vascularisation du ménisque, plus favorable dans la zone périphérique. Les lésions situées dans la zone dite « rouge-rouge » (bien vascularisée) sont donc de meilleures candidates à une réparation que celles situées dans la zone « blanche » (centrale, peu vascularisée).

La réparation peut être réalisée par :

  • des sutures tout-arthroscopiques avec dispositifs résorbables,
  • ou une technique dite « inside-out » ou « outside-in », selon la localisation de la lésion.

Le temps opératoire est légèrement plus long que pour une méniscectomie, et la période de récupération nécessite certaines précautions : mise en décharge partielle du membre pendant plusieurs semaines, limitation des mouvements extrêmes du genou et protocole de rééducation spécifique.

Choisir entre méniscectomie et réparation : une décision individualisée

Le choix entre méniscectomie partielle et réparation méniscale repose sur une évaluation précise, tenant compte des éléments suivants :

  • l’âge du patient et ses attentes fonctionnelles,
  • le type et la localisation de la lésion,
  • l’état des surfaces articulaires et des autres structures du genou,
  • la qualité du tissu méniscal.

Lorsque cela est possible, la conservation du ménisque reste la stratégie privilégiée. Elle contribue à maintenir une fonction articulaire optimale et à limiter l’apparition de lésions cartilagineuses secondaires.

Suites opératoires et récupération

Après une méniscectomie partielle, la reprise de l’appui est immédiate, avec une récupération fonctionnelle rapide. La reprise de la marche sans cannes est généralement possible en quelques jours, et la reprise du sport intervient dans un délai de 4 à 6 semaines.

En cas de réparation méniscale, la convalescence est plus longue. Une mise en décharge partielle est souvent nécessaire pendant 3 à 4 semaines, accompagnée de précautions dans l’amplitude des mouvements. Le protocole de rééducation est progressif, et le retour au sport est habituellement envisagé à partir du troisième mois.

Le respect de ces consignes est essentiel pour favoriser la cicatrisation du tissu méniscal et éviter une récidive de la lésion.

Évolution et pronostic

La méniscectomie partielle, bien que largement pratiquée, doit être indiquée avec prudence, en raison du lien avéré entre la perte de tissu méniscal et le développement ultérieur d’une arthrose. En revanche, lorsqu’une réparation est possible et réalisée dans de bonnes conditions, elle offre un excellent pronostic, avec une consolidation de la lésion dans plus de 80 % des cas chez les patients jeunes.