Traitement de l'arthrose de genou à Paris 16e
Chirurgien du genou et de la hanche - Docteur Leymarie
Définition de l'arthrose de genou
Chirurgien du genou à Paris
L’arthrose du genou, ou gonarthrose, désigne une dégénérescence progressive du cartilage articulaire qui recouvre les surfaces osseuses du fémur, du tibia et de la rotule. Ce phénomène entraîne un frottement direct entre les os, provoquant des douleurs, une raideur, une gêne fonctionnelle et, à terme, une altération de la qualité de vie.
La gonarthrose est une pathologie fréquente, touchant une part croissante de la population avec l’âge. Toutefois, elle peut également concerner des patients plus jeunes dans certaines circonstances, notamment après un traumatisme articulaire, une déformation de l’axe du membre ou une maladie inflammatoire.
Mécanismes et facteurs favorisants
Spécialiste du genou à Paris
L’arthrose est la conséquence d’un déséquilibre entre la régénération et la dégradation du cartilage. Ce déséquilibre peut être d’origine mécanique ou biologique. L’usure du cartilage peut être accélérée par des facteurs tels que :
- Une surcharge pondérale chronique
- Une déformation de l’axe du genou (varus ou valgus)
- Des antécédents de lésion ligamentaire ou méniscale
- Des microtraumatismes répétés
- Une génétique prédisposante
À mesure que le cartilage s’amincit, la structure articulaire devient plus vulnérable. Des remaniements osseux apparaissent (ostéophytes, géodes), et la membrane synoviale peut s’enflammer, participant à la douleur.
Traitement de l'arthrose de genou à Paris 16e
Chirurgien du genou et de la hanche
Symptômes
Le tableau clinique évolue progressivement. La douleur est souvent le symptôme principal. Elle apparaît d’abord à l’effort, puis devient plus fréquente, y compris au repos ou la nuit. Une raideur matinale ou après immobilisation est fréquente. La gêne à la marche, la boiterie, la sensation de blocage ou d’instabilité sont également des signes évocateurs.
Dans les stades avancés, une déformation du genou peut apparaître, avec une perte de mobilité et un retentissement fonctionnel important.
Diagnostic
Le diagnostic repose sur un examen clinique complet et un bilan d’imagerie adapté. Une radiographie standard en charge suffit généralement à objectiver l’arthrose, en montrant un pincement de l’interligne articulaire, des ostéophytes marginaux et des remaniements osseux sous-chondraux.
Une IRM peut être prescrite en cas de doute ou de forme débutante, notamment chez les sujets jeunes.
L’analyse clinique permet d’identifier la localisation précise de l’atteinte : fémoro-tibiale interne, externe ou fémoro-patellaire.
Prise en charge médicale
Le traitement initial repose sur une prise en charge non chirurgicale, qui combine plusieurs approches :
- Réduction du poids si nécessaire, pour diminuer la charge sur le genou
- Kinésithérapie ciblée, pour renforcer les muscles et préserver la mobilité
- Port éventuel d’une orthèse ou de semelles correctrices
- Médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires, en cure courte
- Infiltrations intra-articulaires (corticoïdes ou acide hyaluronique)
- Adaptation de l’activité physique (marche, vélo, natation)
Cette phase conservatrice peut durer plusieurs mois ou années selon la tolérance des symptômes et l’évolution de la gêne fonctionnelle.
Indication chirurgicale
Lorsque le traitement médical devient insuffisant et que les douleurs altèrent significativement la qualité de vie, une prise en charge chirurgicale peut être envisagée.
Plusieurs options existent, selon l’âge du patient, le type d’atteinte et les objectifs fonctionnels :
- Ostéotomies correctrices du genou : pour les patients jeunes avec un défaut d’axe (genou varus ou valgus), afin de recentrer les appuis et soulager le compartiment atteint
- Prothèse unicompartimentale : si l’arthrose est localisée à un seul compartiment
Prothèse totale de genou : en cas d’arthrose globale, invalidante, non soulagée par les autres options
Objectifs de la prise en charge
L’objectif principal est de réduire les douleurs, de restaurer la fonction articulaire, et de permettre au patient de retrouver une autonomie satisfaisante dans ses activités quotidiennes et physiques.
Le traitement est évolutif : la chirurgie n’est envisagée que lorsque les solutions médicales ont montré leurs limites. Il s’agit d’un parcours structuré, dans lequel chaque étape a un rôle précis.