Traitement d'une fractures du col du fémur à Paris 16e

Chirurgien de la hanche et du genou - Docteur Leymarie

Définition d'une fractures du col du fémur

Chirurgien de la hanche à Paris

La fracture du col du fémur correspond à une rupture osseuse située entre la tête fémorale et le massif trochantérien. Cette localisation articulaire ou sous-articulaire rend la fracture particulièrement instable, notamment chez les patients âgés. Elle constitue une urgence médico-chirurgicale fréquente, souvent consécutive à une chute de faible énergie, en particulier chez les personnes présentant une ostéoporose.

Chez le sujet plus jeune, cette fracture résulte généralement d’un traumatisme à haute cinétique (accident de la voie publique, chute de grande hauteur), avec un pronostic et une prise en charge spécifiques.

Mécanismes et profils de patients

Spécialiste de la hanche à Paris

Chez la personne âgée, la fracture du col fémoral survient le plus souvent à la suite d’une chute banale, survenue en position debout ou lors d’un déséquilibre. L’ostéoporose fragilise le tissu osseux, rendant cette zone particulièrement vulnérable.

Chez l’adulte jeune, il s’agit d’un traumatisme violent, le plus souvent extra-médical, nécessitant une attention particulière à la vascularisation de la tête fémorale, car le risque d’ostéonécrose est alors plus élevé.

Traitement d'une fractures du col du fémur à Paris 16e

Chirurgien de la hanche et du genou

Symptômes et diagnostic

Le tableau clinique est en général typique : douleur intense à l’aine ou à la face antérieure de la cuisse, impossibilité de se tenir debout ou de mobiliser la jambe, raccourcissement et rotation externe du membre inférieur.

Le diagnostic repose sur une radiographie du bassin de face et de la hanche de profil. En cas de doute, notamment chez les patients polytraumatisés, une tomodensitométrie (scanner) permet de préciser le trait de fracture et d’orienter la stratégie chirurgicale.

Classification et implications thérapeutiques

Les fractures du col du fémur sont classées en fonction de leur déplacement et de leur orientation. Les deux principales entités sont :

  • Les fractures non déplacées, dites “engrainées”, chez lesquelles la vascularisation de la tête fémorale peut être préservée.
  • Les fractures déplacées, avec un risque important d’interruption de l’apport sanguin, ce qui rend leur traitement plus complexe.

Cette distinction influence directement le choix thérapeutique : ostéosynthèse ou arthroplastie (mise en place d’une prothèse).

Traitement chirurgical

Le traitement est presque toujours chirurgical, avec un objectif double : restaurer l’autonomie fonctionnelle du patient et prévenir les complications générales liées à l’alitement prolongé. Le choix de la technique dépend principalement de l’âge du patient, de son niveau d’activité antérieur, du type de fracture, et de l’état osseux.

Chez le sujet âgé, en cas de fracture déplacée, la mise en place d’une prothèse de hanche (totale ou partielle) est le traitement de référence. Ce choix permet une récupération plus rapide et une reprise de la marche précoce.

J’utilise systématiquement la voie antérieure mini-invasive, technique permettant une intervention moins traumatisante, avec une réduction du saignement, une cicatrice plus discrète, et une meilleure stabilité post-opératoire.

Chez le patient jeune, ou en cas de fracture non déplacée, une ostéosynthèse peut être envisagée, afin de conserver la tête fémorale. Elle est réalisée par vis, ou plaques, selon la configuration du trait fracturaire.

Particularités et vigilance

Dans le contexte des fractures du col du fémur, plusieurs éléments méritent une attention particulière :

  • Le risque de nécrose avasculaire de la tête fémorale, notamment chez le sujet jeune, impose un suivi rigoureux.
  • Chez la personne âgée, le traitement est souvent intégré dans une approche gériatrique globale, incluant la prévention des chutes et le traitement de l’ostéoporose.

Une reprise rapide de la marche est essentielle pour limiter les risques de complications générales : phlébite, embolie pulmonaire, perte d’autonomie, troubles cognitifs.

Une approche moderne et engagée

J’intégre à chaque étape du processus opératoire des pratiques respectueuses de l’environnement : limitation du matériel à usage unique, gestion raisonnée des déchets médicaux, et rationalisation des consommables en salle d’opération.

La qualité des implants, la précision de la planification préopératoire, et la rigueur de l’intervention technique permettent d’offrir aux patients des résultats fiables, avec une reprise fonctionnelle rapide et sécurisée.