Traitement d'une tendinopathie de la hanche à Paris 16e
Chirurgien de la hanche et du genou - Docteur Leymarie
Définition d'une tendinopathie de la hanche
Chirurgien de la hanche à Paris
La tendinopathie de la hanche regroupe un ensemble d’affections douloureuses touchant les tendons péri-articulaires, en particulier ceux des muscles fessiers. Il s’agit d’un motif fréquent de consultation, notamment chez les femmes à partir de la cinquantaine, mais aussi chez les patients sportifs ou sédentaires présentant un déséquilibre musculaire ou postural.
Contrairement à l’arthrose ou aux pathologies intra-articulaires, les tendinopathies concernent les structures péri-articulaires : muscles, tendons, bourses séreuses. La douleur est souvent latérale, à la face externe de la hanche, et survient principalement à la marche, à la montée des escaliers ou en position allongée sur le côté.
Anatomie fonctionnelle
Spécialiste de la hanche à Paris
Les tendons les plus fréquemment touchés sont ceux du moyen fessier et du petit fessier, deux muscles essentiels à la stabilité du bassin lors de la marche. Ces tendons s’insèrent au niveau du grand trochanter, relief osseux situé sur la partie externe du fémur proximal.
Avec le temps, ou en raison d’un usage excessif ou mal équilibré, ces tendons peuvent s’enflammer, s’épaissir, voire se fissurer. Cette atteinte est souvent associée à une inflammation des bourses séreuses (bursite trochantérienne), ce qui renforce la douleur.
Traitement d'une tendinopathie de la hanche à Paris 16e
Chirurgien de la hanche et du genou
Symptômes
La tendinopathie se manifeste par une douleur latérale de la hanche, souvent bien localisée au niveau du grand trochanter. Cette douleur est déclenchée par les mouvements d’appui, la montée ou descente des escaliers, et parfois simplement en position couchée sur le côté atteint.
On note fréquemment une sensibilité à la palpation trochantérienne et une gêne à l’écartement actif de la jambe. En revanche, l’articulation de la hanche reste globalement mobile et peu douloureuse en rotation, ce qui distingue cette affection des pathologies articulaires pures.
Diagnostic
Le diagnostic repose principalement sur l’examen clinique. Les radiographies standards permettent d’exclure une cause osseuse ou articulaire associée. Une échographie ou une IRM peuvent être indiquées en cas de doute diagnostique ou si l’évolution est atypique.
L’IRM permet notamment d’identifier des lésions tendineuses (tendinose, rupture partielle), une inflammation des bourses séreuses ou d’éventuelles calcifications. Ce bilan est essentiel pour orienter le traitement, surtout en cas de résistance aux soins initiaux.
Traitement
La prise en charge est avant tout conservative. Elle repose sur plusieurs axes complémentaires :
- Le repos fonctionnel, en limitant les activités déclenchantes.
- Une rééducation ciblée, axée sur le renforcement des muscles fessiers profonds et l’étirement des chaînes postérieures.
- L’usage ponctuel d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, selon le contexte clinique.
- Les infiltrations de corticoïdes, guidées sous échographie, peuvent être proposées en cas d’échec du traitement de première intention. Elles visent à soulager l’inflammation locale, notamment en présence de bursite associée.
Dans la grande majorité des cas, l’évolution est favorable avec un traitement adapté et une rééducation bien conduite.
Quand envisager un geste chirurgical ?
Le traitement chirurgical n’est jamais envisagé sur une tendinopathie isolée. En cas d’arthrose associée, c’est le traitement de cette dernière qui, en rééquilibrant la démarche, améliorera la tendinopathie.